Cela fait une semaine que les rings de WWE 2K25 sont accessibles aux fans de la saga et de Roman Reigns. Tête de gondole de l'édition avec sa dynastie Bloodline et l'Undertaker, il est aussi l'affiche du nouveau mode très attendu "The Island". Un renouveau pour le jeu de catch ? Notre réponse dans ce test.
La World Wrestling Entertainment est de retour pour le 11e opus de la saga de jeu de catch WWE 2K. WWE 2K25, toujours développé par les Américains de Visual Concepts responsable de NBA 2K, met en avant cette année un monde ouvert nommé The Island et la dynastie Bloodline, son chef Tribal en tête, Roman Reigns. Du lourd donc sur le papier, manette en main également ?
The Island, le monde ouvert à la NBA 2K25 : L'île de la Tentation
Il y a eu du chemin depuis la reprise de la licence par Visual Concepts, auparavant aux mains de Yuke's. The Island illustre parfaitement cette progression. Exclusif à la PS5 et la Xbox Series X, il s'agit d'un mode sur une île ouverte similaire à la ville du jeu de basket NBA 2K25, titre phare annuel du studio de développement. Après avoir créé votre catcheur via un système de personnalisation XXL propre à la saga, ce dernier doit réaliser des quêtes, faire des défis ou combats pour progresser et devenir la Superstar ultime. C'est un mode en ligne, donc l'esprit est forcément de faire monter le niveau de son pro pour dominer le reste du quartier.
Cette île est en fait une mini-ville avec ses magasins de vêtements, ses salles de combat en solo ou en ligne pour obtenir de l'expérience et des VC. VC pour Virtual Currency, la monnaie virtuelle utilisable sur The Island ou l'autre mode My Faction (voir plus bas). On la débourse ici pour faire monter le niveau de son pro ou acheter des éléments cosmétiques. Si la deuxième option est purement optionnelle, la première est comme pour NBA 2K, une nécessité pour être performant en ligne. Et c'est l'un des travers des simulations sportives de Take-Two : WWE 2K tombe dans le piège du Pay-to-Fast comme NBA 2K, alors que PGA Tour 2K25 (Golf) avait réussi à se détacher de cette contrainte. Dommage, car le mode fonctionne tout de même bien pour renouveler l'expérience. On aurait aussi aimé une carte pour pouvoir mieux se situer dans le monde ouvert.
Un Royal Rumble de combos dans le gameplay
L'un des points forts indéniables de 2K25, c'est sa richesse dans le contenu. Plus de 300 stars licenciées sont disponibles à la sortie du jeu qu'elles soient de Raw, Smackdown ou NXT, sans oublier l'éditeur et la possibilité de télécharger des créations de la communauté (stars, entrées, pancartes etc.). On retrouve cette variété dans le gameplay, car qui dit catch, dit combos de torgnoles mémorables.
Dans les nombreuses possibilités de matchs (1 contre 1, Tag Team, Triple menace, Fatal 4 way, Money in the Bank, Cercueil etc.) WWE 2K25 conserve la même physique (parfois frustrante quand l'on est mal positionné) ou les touches pour son gameplay. Le chain wrestling est de retour, avec ses enchaînements de QTE entre les deux adversaires. De quoi relancer le rythme des parties pour les habitués. Pour le reste, on retrouve les classiques finishers (prises pour enfoncer le clou), des combos illimités, prises, soumissions et tombés pour plier le match quand le rival est épuisé.
La dynastie Bloodline : Le meilleur Showcase de la saga
Sur NBA ou WWE 2K, Visual Concepts est habitué des modes historiques. Baptisé Showcase pour le côté catch, il permet de revivre des affrontements légendaires en demandant au joueur de suivre certaines tâches en match. Paul Heyman « The Wiseman » s'occupe du récit porté sur l'histoire du clan "The Bloodline". La lignée des plus grands catcheurs Samoans. On retrouve des légendes dans cette lignée : Dwayne "The Rock" Johnson, Afa et Sika Anoa'i ou encore l'un des fils Anoa'i : Roman Reigns. C'est parfaitement orchestré dans la réalisation, l'immersion et les objectifs. Une autre bonne idée pour relancer l'intérêt de ceux qui joue au titre tous les ans, et permet en outre de débloquer des éléments cosmétiques.
Myriade de modes pour une jouabilité infiinie
On peut aussi bâtir sa propre ligue et ses shows dans Mon MG. Celui-ci qui intègre cette année la possibilité de jouer en multijoueur jusqu'à 4 (en local ou en ligne). Plusieurs organisateurs se défient, depuis une Draft de stars en passant par l'organisation de shows. Vous incarnez alors un Général Manager pour gérer Raw, Smackdown ou l'un des NXT. Qui se bat contre qui, quelles sont les règles du match, qui passe en première partie ou en prime time, quels sont les prix des billets sont les choix à faire pour gonfler les profits.
Mon Ascension (MyRise), permet de contrôler une Superstar masculine ou féminine et de tenter de gravir les échelons de la Draft aux sommets de la WWE. On regrettera l'absence de monde en ligne dans ce dernier qui n'est en fait qu'une succession de dialogues insipides et de matchs. Pour l'autre mode classique du titre, on retrouve Ma Faction, le jeu de cartes type Ultimate Team. Attention à ne pas trop sortir la carte bleue pour débloquer des VC et céder aux micro-transactions ici aussi. La WWE est un show, mais un spectacle aussi fait pour générer du profit, preuve en est malheureusement.